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Les grands bureaux disparaissent! #brexit (les Echos): bureau fermé 9 places à saisir! #kwup

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Suite au Brexit, le marché locatif des bureaux est saturé. Une véritable guerre s'est enclanchée pour les grandes entreprises s'installant à Paris. Il est de plus en plus difficile de trouver de grande surfaces locatives à usage professionnel...

Chez Kwup, nous n'avons pas 500 mètres carrées à vous proposer mais un beau bureau privatif pour neuf personnes agréable et bien situé en plein coeur du marais...Contactez-nous pour une visite :) 

 

 

 

© les Echos (20/02/2019)

 

A quelques semaines de la rupture avec Londres, les établissements étrangers peinent à trouver des surfaces de plus de 500 mètres carrés.

« Nous sommes paranos !, lâche le patron d'une banque étrangère. Nous ne voulons donner aucune espèce d'indication à des rivaux américains, britanniques ou japonais. Nous sommes en concurrence avec toute une série d'établissements qui recherchent exactement le même espace ». A quelques semaines du Brexit, l'espace est quasi introuvable dans la capitale pour loger des traders et vendeurs venus de Londres ou New York. D'autant que les banques françaises ne leur facilitent pas la tâche. Craignant visiblement de faire un peu trop de place à ces rivaux étrangers, qui leur ravissent les meilleures positions de la banque d'investissement en Europe, elles font feu de tout bois.

Exemple ? Quand BNP Paribas a vendu ses locaux situés au coeur du 1er arrondissement dans la cathédrale de verre dessinée par l'architecte Ricardo Bofill, place du Marché Saint-Honoré à Paris, la banque a assorti la vente à CBRE d'une clause interdisant l'installation d'un établissement financier. Interrogée, la banque n'a pas souhaité faire de commentaires.

Concurrence

Un certain nombre d'établissements étrangers petits et grands ont ainsi mis plusieurs mois à trouver l'emplacement idoine. Et ce, d'autant qu'ils étaient dans le flou, tant sur le nombre et la nature de transferts envisagés que leur date anticipée.

Un sujet si sensible qu'il est même dans certains cas remonté jusqu'aux plus hautes autorités, soucieuse de garantir l'attractivité de la place de Paris.

En témoigne JP Morgan, installé depuis 150 ans en France. Lors d'une visite du patron Jamie Dimon, Emmanuel Macron lui aurait soufflé de s'installer à l'Hôtel de la Marine avec sa vue plongeante sur la place de la Concorde - le bâtiment construit en 1757 a reçu le bal du sacre de Napoléon Ier, dont le dirigeant américain est un grand admirateur.

Mais, en réalité, les contraintes des monuments historiques étaient peu compatibles avec celles d'une salle de marchés, ses systèmes de câblages et de refroidissement. Depuis, le géant de Wall Street a néanmoins trouvé un premier site pour y transférer jusqu'à 200 vendeurs et traders.

Peu d'alternatives à part le co-working

« A Paris, il n'y a plus rien de disponible. Même pour des surfaces de 200 à 500 mètres carrés. Il est rare que l'on se soit trouvé dans une tension aussi forte dans le 1er, les 8e, 9e et une partie du 16earrondissement, appuie Françoise Maigrot, avocate chez Linklaters et conseil d'établissements financiers dans leur recherche immobilière. A part aller chercher de l'espace dans les sites dédiés au co-working pour les plus petits établissements, il n'y a aujourd'hui que peu de solutions disponibles », note-t-elle.

Car si certains s'inquiètent du manque de confidentialité, « sans locaux ou domiciliation, la réalité est qu'il est impossible d'être inscrit au registre du commerce et des sociétés, et de créer une filiale ou une succursale ».

Du coup, ceux qui ont pris les devants, comme Bank of America Merrill Lynch dès novembre 2017, et sont aujourd'hui jalousés par les autres banques, veillent sur leurs locaux. Malgré les travaux, le transfert des 200 vendeurs de taux et actions attendus d'ici à fin mars rue de La Boétie (sur un total de 400) ont déjà commencé. Et deux des cinq étages des 10.000 mètres carrés pris par la firme sont déjà sous-loués à une compagnie non bancaire, le cabinet d'avocats Sullivan & Cromwell.

Pousser les murs

Quant aux autres banques, elles préfèrent encore pousser les murs. Avenue de Friedland, Barclays, qui sous-louait un étage à un cabinet d'avocats et table sur une soixantaine d'arrivées, l'a récupéré. La banque britannique y logera ses métiers de financement corporate.

Citigroup, installé rue Balzac et qui attend une vingtaine de personnes, aménage ses locaux pour installer les « murailles de Chine » réglementaires entre les activités de marchés et le reste de ses métiers. Idem chez Morgan Stanley, installé dans l'hôtel Abraham de Camondo, qui jouxte le parc Monceau. Les 80 personnes attendues se feront une place dans l'hôtel XIXe siècle.

 

Source :  https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0600702178885-brexit-la-chasse-aux-bureaux-parisiens-bat-son-plein-2246469.php